Arrivée mythique ! ..Mythic arrival !
Les derniers jours ont été surréalistes.
Jeudi 30 septembre à 10h49 : Guirec a bien franchi la ligne au large du Créac’h exactement là où il rêvait d’être depuis 107 jours.
Rien ne l’a aidé à atteindre cet objectif. Il s’est vu atterrir en Espagne, en Irlande ou en Islande mais il n’a rien lâché, malgré des conditions épouvantables, des semaines de marche arrière, une tempête qui a noyé son habitacle et une bonne partie de ses équipements, des contacts au petit bonheur la chance grâce aux cargos et pêcheurs, il a réussi à rejoindre les terres bretonnes !!
Il nous a prouvé une fois de plus sa détermination à toute épreuve, son optimisme et sa rage d’atteindre ses rêves. Déclinant la moindre assistance venant des marins qu’il croisait, pas même un bout de poisson ou une douche, il a préféré manger le peu de restes qu’il avait, moisis par l’humidité, et boire l’eau croupie de son déssalinisateur manuel. C’est sans assistance qu’il a décidé de boucler cette expédition hors du commun. Ce n’est pas les 5000kms prévus qu’il a parcouru, mais près de 8000 en comptant tous les détours que le nature lui a infligé.
Mais il a aussi vécu une aventure merveilleuse, faite de rencontres indescriptibles avec la faune marine. Il s’est fait escorté tantôt par les dorades (une certaine Paulette durant 2 semaines), un fou de bassan durant 3 semaines (Pedro), des baleines et mêmes des orques en parade, lui offrant des bonds hors de l’eau spectaculaires, plus qu’il lui en fallait pour ne regretter aucun instant de ces 107 jours hors du temps, loin de la civilisation ! Une déconnexion pour une reconnexion, un vrai luxe qu’il n’aurait pas pu mieux s’offrir s’il n’avait pas failli sombrer dans les profondeurs de l’océan.
Le vendredi 1er Octobre à 15h Guirec est arrivé officiellement au continent, à Brest, dans une ambiance absolument incroyable. Une ambiance et un accueil maritime dont la ville détient le secret.
Près de 2000 personnes étaient présentes sur les quais de la marina du château. Le Sapeur, bâtiment de soutien de la société SEAOWL, affrété par l’État français pour la protection du littoral a offert un spectacle époustouflant grâce à ses canons à eau de plus de 80 mètres de haut. Des dizaines de bateaux escortaient Guirec, le majestueux Mariquita, célèbre côte aurique de 1911 tirait des bords en arrière plan de la procession alors que les bombardes et binious sonnaient sur les pontons accompagnés de centaines de cris du coeur « Guirec ! Guirec ! » . L’émotion était saisissante à quai mais aussi au bout des avirons, dans le regard ébahi de Guirec, qui, même s’il était épuisé, ne montrait rien d’autre qu’une mine radieuse comme s’il revenait d’un week end « à la mer ». Il a ensuite pris la parole aux micros de dizaines de médias présents sur le ponton, et nous a livré ses impressions, son émotion, et quelques anecdotes de cette expédition hors du commun. Il a ensuite disparu avec sa famille et ses proches pour un repos bien mérité.
Il se repose et reprend ses esprits avant de s’exprimer sur les réseaux !
Bien à vous,
Alice
The last few days have been surreal.
Thursday September 30 at 10:49 am: Guirec has crossed the line off the Créac’h exactly where he had dreamed of being for 107 days.
Nothing helped him achieve this goal. He saw him landed in Spain, Ireland or Iceland but he did not give up, despite appalling conditions, weeks of reversing, a storm that drowned his cockpit and much of his equipment, contacts haphazard luck thanks to the cargo ships and fishermen, he managed to reach the Breton lands !!
He once again proved his unwavering determination, his optimism and his rage to achieve his dreams. Declining the slightest assistance from the sailors he met, not even a piece of fish or a shower, he preferred to eat the few leftovers he had, molded by the humidity, and drink the stagnant water of his manual desalinator. It was without assistance that he decided to complete this extraordinary expedition. It was not the planned 5000kms that he traveled, but almost 8000 including all the detours that nature has inflicted on him.
But he also lived a wonderful adventure, made of indescribable encounters with marine fauna. He was escorted sometimes by mahi-mahis (one named Paulette for 2 weeks), a booby bird for 3 weeks (Pedro), whales and even orcas in parade, offering him spectacular jumps out of the water, more than he needed not to regret any moment of those 107 days out of time, far from civilization!
Disconnection for reconnection, a real luxury he could not have afforded better if he hadn't nearly sank into the depths of the ocean.
On Friday October 1st at 3 p.m. Guirec officially arrived on the continent, in Brest, in an absolutely incredible atmosphere.
A warm maritime welcome of which the city of Brest holds the secret.
Nearly 2,000 people were present on the quays of theMarina du château.
The Sapeur, a support ship from the SEAOWL company, chartered by the French State for the protection of the coastline, offered a breathtaking spectacle thanks to its water cannons over 80 meters high. Dozens of boats escorted Guirec, the majestic Mariquita, the famous classic yacht from 1911, tacked in the background of the procession while breton orchestra sounded on the pontoons accompanied by hundreds of cries from the heart "Guirec!" Guirec! ".
The emotion was striking at the quay but also at the end of the oars, in the astonished gaze of Guirec, who, even if he was exhausted, showed nothing but a radiant expression as if he had returned from a week end "to the sea".
He then spoke to the microphones of dozens of media present on the pontoon, and gave us his impressions, his feelings, and some anecdotes of this extraordinary expedition. He then disappeared with his family and loved ones for a well-deserved rest.
He will express himself as soon as he recover his spirits,
All the best,
Alice
Watch here 1h30 of live from friday’s arrival at continent in Brest :