Un nouveau signe de vie ! ..A new sign of life !

Enfin un nouveau signe de vie de Guirec !

Le capitaine du chimiquier SUNNY BAY nous a reporté par email ce message de Guirec alors qu’il venait d’échanger avec lui par radio VHF cette nuit à 1h du matin heure française :
"Please note, Mr Guirec Soudee // has requested to convey that he is doing all well on board. He has lost all means of electronic communication and would contact every week through ships that he meets on the way. He is expected to reach France in September and his current position is 41 02.58N, 056 48.41W. »


Guirec confirme la perte de ses appareils électroniques lui permettant de communiquer avec la terre, mais de toute évidence sa radio VHF continue de fonctionner sur un périmètre réduit à quelques milles nautiques.

C’est donc une bonne nouvelle, car il ne s’agit pas d’une radio portative qui pourrait venir à manquer de batterie, celle-ci est bien reliée à une batterie qui fonctionne !


Techniquement, Il va lui falloir récolter les bulletins météo au petit bonheur la chance quand il croisera des bateaux sur sa route. C’est à cette occasion que nous aurons un signe sur son état et sa position.

Pourra-t-il réparer ses problèmes électriques en route ? Aucune idée pour le moment, mais ce n’est pas exclu.


C'est donc « à l’ancienne » que Guirec poursuit cette longue route vers la Bretagne.

Paraît-il que même Gérard d’Aboville, il y a 41 ans, pouvait converser avec Maurice Uguen, responsable du routage à terre, via une radio BLU.

Guirec ne ferait donc pas un bond de 40 mais plutôt de 60 ans en arrière donc ?

À l’époque, Bernard Moitessier sillonnait les mers du globe et quand il croisait un navire, il utilisait une fronde pour lancer des messages manuscrits sur le pont de ce dernier.

De là à ce qu’un pigeon voyageur se pose sur la coque de Romane, cela ne nous étonnerait presque pas finalement.

D’après Monique, la tempête de samedi dernier serait une porte temporelle qui l’aurait expédié directement à l’époque des explorateurs qui le font tant rêver depuis toujours.

Nous récolterons donc au compte goutte, les précieuses informations que les navires sur son chemin nous reporteront.
Nous n’avons pas le choix que de faire confiance aux capacités d’adaptation et de résilience de Guirec, qui croyez-moi, est certainement bien moins angoissé que nous, pauvres terriens !


À très vite, jusqu’au prochain message,

Alice (équipage à terre, aux côtés de Monique et Bosco)

SUNNY_BAY.jpeg

We have a new sign from Guirec !!

The captain of Oil Tanker « Sunny Bay » reported us this message during the night :

"Please note, Mr Guirec Soudee // has requested to convey that he is doing all well on board. He has lost all means of electronic communication and would contact every week through ships that he meets on the way. He is expected to reach France in September and his current position is 41 02.58N, 056 48.41W. »

Guirec confirms the loss of his electronic devices allowing him to communicate with the ground, but obviously his VHF radio continues to operate on a perimeter reduced to a few nautical miles. So this is good news, because it is not a cellular radio that could run out of battery, it is well connected to a solar panel that seems to work.

Technically, he will have to collect the weather reports haphazardly when he crosses boats on his way. It is on this occasion that we will have a sign on his condition and his position.

Will he be able to fix his electronical problems on the way? No idea at the moment, but it is not excluded.

It is therefore "old-fashioned" that Guirec continues this long route to Brittany.

It seems that even Gérard d´Aboville, 41 years ago, could converse every day with Maurice Uguen, his router on land, via a BLU radio.

Guirec would not make a jump of 40 but rather 60 years back then ?

At that time, Bernard Moitessier used to cruise the seas of the globe and when he passed a merchant ship, he used a slingshot to launch handwritten messages on the deck.

From there to a carrier pigeon landing on Romane's hull, it would hardly surprise us after all!

Could the storm of last Saturday be a temporal gate that would have sent him directly to the time of the explorers who have always made him dream so much?

Poetry apart,

we will therefore collect, drop by drop, the precious information that the ships on his way will report to us.

We have no choice but to trust Guirec's capacity for adaptation and resilience.  And, believe me, he is certainly much less anxious than us, poor earthlings!

Talk to you soon, until the next message,


Alice (onland crew along with Monique and Bosco)